La Bourse de Paris finit en hausse mais dans la nervosité

Publié le par youbuzz

Les investisseurs ont réagi avec méfiance à toutes les annonces sur la zone euro.

 

Le CAC 40 clôture sur un gain de 1,87% à 2949,14% points après une séance extrêmement volatile. Les investisseurs réagissaient à toutes les nouvelles concernant la zone euro avant la téléconférence entre Georges Papandréou, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

La Bourse de Paris réussit à enchaîner une deuxième séance de hausse d'affilée ce mercredi. Le CAC 40 clôture en hausse de 1,87% à 2949,14% points. Comme lui, Francfort et Londres finissent sur des progressions respectives de 3,23% et 1,02%. Milan gagne 2,69% et Madrid 2,70%.

Mais ces fortes hausses cachent une très forte tension qui a dominé toute la séance, renforcée par la fébrilité de Wall Street l'après-midi. Les indices ont joué aux montagnes russes, changeant de direction au rythme des rumeurs de marché concernant la zone euro. Ainsi, l'une, concernant un veto de l'Autriche au renforcement du fonds de soutien européen, a fait reculer le CAC en fin de journée, avant d'être démentie et de permettre une remontée des cours.

Les opérateurs ont fortement réagi à toutes les nouvelles dont ils disposaient avant la téléconférence concernant la dette d'Athènes, ce soir, entre le premier ministre grec Georges Papandréou, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. Ils attendent de cette réunion de réelles avancées sur le dossier de la dette grecque.

Le ministre polonais des Finances, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a jeté de l'huile sur le feu en indiquant que l'Europe était «en danger». À l'inverse, José Manuel Barroso a joué la carte de l'apaisement en confirmant la présentation d'une étude sur les options possibles en vue de créer des euro-obligations, mécanisme souhaité par les marchés. En attendant un éventuel soutien plus concret, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a de son côté évoquéun renforcement des investissements chinois en Europe.

Côté valeurs, le secteur bancaire a le mieux illustré la nervosité des investisseurs. Malgré une dégradation par Moody's de la dette de Société Générale et de Crédit agricole, ainsi que le maintien d'une surveillance négative pour BNP Paribas, les banques avaient poursuivi leur rebond en début de journée. Mais la tendance s'est inversée en fin de séance. Au final, BNP Paribasabandonne 3,93% à 26,90 euros et signe la plus mauvaise performance du CAC.Société Générale perd 2,88% à 17,38 euros (l'action perdait encore plus de 8% à une demi-heure de la clôture). Crédit Agricole parvient à rester dans le vert de justesse (+1,22% à 5,21%).

Areva reculait (-2% à 20,58 euros) malgré l'annonce par le Figaro d'une commande de plus d'un milliard d'euros par EDF (+3,20% à 19,98 euros).Michelinqui maintient ses objectifs pour 2011, gagne 5,13% à 46,49 euros.

Publié dans Finance

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